Annexes - Japon

À la base c'est la page où j'uploadais mes images du Japon. J'en profite pour mettre un petit lien vers le site du club Japon que j'héberge aussi.
16/06 : UPDATE Kōya-san même si j'ai des semaines de retard sur Nara

L'arrivée à KIX, puis au NAIST

Je suis arrivé à KIX le mardi à 12:30, un peu fatigué après 22h de trajet. La vue de l'aéroport pendant l'atterrissage est assez impressionnante : c'est un gros rectangle posé sur l'eau en face d'Osaka... on se dit qu'on a pas intérêt de le rater. De la j'ai pris le bus pour aller jusqu'au NAIST (NAra Institute of Science and Technology), d'où j'ai essayé de prendre quelques photos avant de piquer du nez.

Je suis donc arrivé pas très loin de NAIST et Rui Kawazana, le malheureux étudiant qui doit s'occuper de moi est venu me chercher en voiture pour la dernière ligne droite jusqu'au NAIST. Au passage, dans cette région, dès que l'on sort un peu des centres des grandes villes comme Osaka ou Kyoto, les rues et le paysage devient tout de suite très vert : partout, les rues sont aménagés avec énormément d'arbres, de fleurs et de jardins, donc très colorées, ce qui surprend pour un français habitué à la grisaille de la plupart des petites villes et villages.
Arrivé au NAIST, même surprise. Le campus est sur une petite colline, entouré par la forêt et plein d'arbres différents bordent les chemins. Il y a même un petit étang aménagé devant la cafétéria, où on peut prendre le café en regardant les carpes.
Je suis donc allé rencontrer les gens du labo (et en particulier Pr Kawai), puis Rui m'a emmené jusqu'à ma chambre. J'ai déposé mes affaires, puis on est allé faire quelques courses et manger au restaurant.
Voilà à peu près ma première demi-journée au Japon.

  • Naist - Einstein

Le lendemain et jeudi, j'ai pu un peu me ballader dans le campus et j'ai pris quelques photos avant de tomber nez-à-nez (ou presque) avec une énorme tête d'Einstein grimaçant en train de me regarder dans la façade d'un batiment. Je vous laisse juger sur la photo (je suis le petit bonhomme qu'on aperçoit dans le reflet), mais j'ai trouvé que l'effet était plutôt surprenant !
C'est à peu près tout pour le campus ; c'est assez agréable d'y être, surtout quand il fait beau, mais c'est pas là que je vais trouver mes superbes temples japonais...

Les alentours du NAIST

Les gens du labo ont fait une petite fête pour mon arrivée et, en discutant avec le Pr. Kawai, j'ai appris qu'il y avait une petite ville très traditionnelle juste derrière la colline. Du coup le lendemain matin, comme j'étais encore un peu jet-laggué, je me suis levé tôt et je suis aller y jeter un coup d'oeil rapidement. Évidemment, j'ai oublié de prendre mon appareil photo, donc j'en posterai une autre fois (je vais peut-être y retourner dimanche matin avant de partir pour Nara).

Mission accomplie, je suis allé faire un tour dans la petite ville AVEC mon appareil photo. C'est vraiment une ville traditionnelle très agréable (campagnarde, en fait), avec un sanctuaire Shintō, un temple bouddhiste et une sorte de manoir privé avec un superbe jardin. J'ai pris quelques photos, mais je n'ai pas trop osé rentrer dans les édifices, même si les gens auxquels j'ai demandé (en japonais, s'il-vous-plaît) m'ont dit que j'avais le droit, je ne sais pas trop jusqu'où on peut aller. Je ferais ça la prochaine fois, pour la deuxième partie de la visite.


Balades à vélo

  • Journal du bord du capitaine Kirk. Coefficient espace/temps 8916-5.18.05.2013. CarteAujourd'hui, l'équipage de l'HMS Naisterprise (constitué de moi-même et de mon double maléfique) avons décidé d'aller explorer la partie est de la région (cf. la carte à gauche).
    Je suis donc gentiment allé emprunter le vélo du labo et zou, je démarre ! Je fais 50 m sur une côte peu sympathique, je m'arrête et là je me dis... "ça va pas l'faire" ! Et oui, parce que voyez-vous, le vélo du labo, ben il est un peu vieux, il a pas de vitesses et a priori, personne ne l'avait utilisé depuis un petit bout de temps. Du coup je descends, je tâte les pneus et, ô surprise, mon doigt s'enfonce tout du long. Bon... on va pas se laisser abattre pour si peu : demi-tour toute ! Heureusement, aujourd'hui c'est aussi open campus au NAIST ; du coup je trouve un gentil monsieur du staff qui me regonfle mon pneu. Tadadadaahh... vous obtenez "Vélo utilisable" (vitesse +10, fatigue - 5). Let's try again.
    Départ numéro 2. La pente est toujours aussi horrible, mais faut reconnaître que ça va quand même mieux. Du coup je monte, je monte, je monte (j'ai quand même fini à pied) et... je redescend, je redescend, je redescend (mais de l'autre côté de la colline, c'est déjà ça)... cette fois c'est la bonne !
    5 minutes plus tard, il faut bien se rendre à l'évidence que l'étape numéro un de l'expédition, à savoir le premier temple bouddhiste, va devoir passer à la trappe : je suis déjà complètement perdu et pas question de compter sur le double maléfique, qui me répête inlassablement "mais qu'il est mauvais, c'est pas possible d'être mauvais à ce point là". Du coup, je prends mon courage à deux mains, et... décide de jeter l'éponge et de passer au temple d'après. Yes !
    Je finis par arriver à la route 7 (en même temps je peux difficilement la rater, elle traverse toute la zone de haut en bas). Je vois vaguement où je suis, je traverse la petite rivière et... décide de demander tout de suite mon chemin avant qu'il ne soit trop tard. Un gentil monsieur m'explique que je dois redescendre un peu (sur 400 m), puis tourner à droite lorsque je vois deux kanjis qu'il m'inscrit sur un bout de papier.
    30 secondes plus tard, le capitaine Kirk décide que la prudence voudrait qu'il redemande un petit coup. Il aperçoit un vieux couple devant le portail d'un maison, et leur demande. "Prochaine à droite", répond le vieux en montant dans sa voiture. Je pars devant lui. Il me rattrape au feu suivant, descend de la voiture et me montre la petite allée que j'ai ratée et qui va tout droit au temple... On va y arriver...
    Enfin, je finis par monter la petite allée ; j'arrive au temple. Oh, un panneau "Ne pas entrer, travaux" ! bad
    Mais, je vois un ouvrier en train de travailler sur le portail, du coup je lui demande si je peux quand même faire le tour et regarder. Il me répond que c'est bon ; sauvé. Je rentre donc, regarde l'entrée et le petit jardin, qui sont plutôt sympathiques. Je passe par le cimetière, puis devant un bâtiment partiellement rénové, sur lequel il y a des zones de bois neuf et clair. Je commence donc à faire le tour pour regarder, et là, arrive un bonze ou je n'sais trop qui, qui met les bras en croix et me hurle NO, NO!. Passé le choc initial, je me dis "bon, ils m'em***** tous, je me casse", je m'incline bien bas, fait demi-tour, remonte sur mon vélo et repars... je sens que cette journée va être à ch*er...
    Enfin, on va pas se décourager pour si peu. Il reste deux temples et un sanctuaire à voir. Je redescends donc la voie principale et je finis par apercevoir la pointe dorée (sans doute avec les cendres) qui orne le toit du temple. Problème : par où on y accède à ce fichu bâtiment ? En tournant un peu, je finis par arriver devant, et la je vois... une grille ! Aïe. Heureusement, il y a un chemin qui part à côté ; je m'avance et voit un autre vieux monsieur (décidément) en sortir. Il me regard et me dit : "On peut pas y accéder, c'est fermée". Snif. Il me dit que je peux quand même aller voir si j'entraperçois quelque chose. J'y suis allé, j'ai rien vu, je suis rev'nu. Lui était toujours là, en train de fumer une cigarette. Je lui demande donc si il y a un coin d'où l'on peut voir le temple. Ça lui dit rien, mais du coup il me demande si je fais des photos, je lui réponds que oui, et il me dit que lui il crayonne, en sortant un carnet de croquis. Et ben il était pas mauvais, il y avait plein de croquis de temples, auxquels il rajoutait souvent des couleurs à la gouache après, c'était pas mal du tout. Comme il parle un peu anglais (pour une fois), on continue à discuter, et, tant que je le tiens, j'en profite pour lui demander le chemin vers le prochain temple. Il me donne quelque indications et je repars après l'avoir remercier.
    5 minutes plus tard, je sens que c'est encore raté et m'arrête à une station essence. Ils connaissent pas le temple ; par contre ils ont une carte énorme sur laquelle on finit par le trouver... je l'ai pas raté de beaucoup, c'était la sortie d'avant. Demi-tour toute et on grimpe joyeusement vers le sommet de la colline d'à côté. Arrivé là, aucune indication, des routes dans tous les sens... je redemande mon chemin. Un vieux japonais me dit que c'est juste en descendant derrière sa maison. Gagné. J'arrive triomphalement là-bas et comprends pourquoi ils le connaissaient pas, à la station essence : il est pas très impressionnant. Enfin, il reste le sanctuaire. Je prends une petite photo de la statue de bouddha et c'est c'est reparti.
    Pour le coup, je repars vraiment dans la campagne, là ; je tourne, grimpe, dégringole et me retrouve à nouveau complètement perdu. Cela dit, je commence à avoir l'habitude : je trouve un dame en train d'arroser son potager pendant que le mari laboure la rizière et lui demande. "Tu grimpe la colline derrière, là... passe devant collège... école primaire... droite" (c'est tout ce que j'ai compris). Je la remercie et elle me répond , moitié avec un sourire, moitié avec pitié "Gambatte ne !" (bon courage). Je le sens pas...
    Je me monte cette fichue colline, je redescends, vois une école... et finis perdu. J'attrape un japonais qui sort de chez lui pour lui demander ce qu'il en est. Il pense voir où est le temple, mais la direction qu'il m'indique me fait craindre le pire. Il me dit que par contre, si je veux voir un sanctuaire, il y en a un assez grand en remontant la route 7, mais il est hors de la carte. Je sors mon iPhone pour regarder l'heure. 17:30, sachant qu'on part à 19:00 pour Osaka et que c'est vraiment Terra Incognita parce que j'ai même plus la carte... je lui dit que je ferai ça demain. Il rigole et me demande pourquoi j'utilise pas Google Maps (il va jusqu'à sortir son propre iPhone pour me montrer). Je lui dis que j'ai pas de réseau. Surpris, il me demande pourquoi, d'où je sors, etc. Il est sympa, donc on discute un peu et je finis par y aller.
    Je repars dans la direction qui est sensée être celle du NAIST, et, 30 secondes plus tard, je retombe sur le versant de la toute première colline. Je regarde la carte, le sanctuaire près duquel je suis sensé être, la colline que je croyais tout en haut dans le virage, le sanctuaire de nouveau... mais comment je peux me planter à ce point... j'ai vraiment pas la moindre idée du chemin que j'ai suivi. Enfin, l'avantage, c'est que rentrer au NAIST à pas été trop dur, par contre, et j'ai pu conclure cette belle aventure en allant joyeusement prendre une douche avant de partir pour Osaka.

    NB : la rédaction tient à préciser que les propos tenus dans ces articles ne reflètent en rien la santé mentale de leur auteur.
    (Cacher)
  • Journal du bord du capitaine Kirk. Coefficient espace/temps 6-1.25.05.2013. Nouvelle aventure pour l'équipage du Naisterprise, avec toujours un seul objectif : To boldly go where no man has ever gone before.
    En ce samedi 25/05, c'est vers le nord-est que notre courageux duo (Kirk et son double maléfique, pour ceux qui auraient oublié) décida de mettre le cap, pour repousser les frontière de la Terra Cognita, (c.f. la carte que vous ne voyez pas, à gauche).
    Ce voyage avait tout de même un objectif secondaire : aller voir l'énorme jardin que notre fine équipe avait vu miroiter sur certaines cartes ancestrales. Enfourchant son vélo (qui, progrès notable, était cette fois tout à fait fonctionnel), le capitaine Kirk, désormais plus expérimenté, décide d'y aller en suivant les grosses routes principales.
    Il faut dire qu'au début, ça paye pas mal vu que tout est indiqué... jusqu'au moment où le plat s'arrête. Là, l'enfer commence. Et oui, parce que Kirk, habitué à diriger son vaisseau, confortablement assis dans son fauteuil de commande... comment dire... ben il a rien dans les jambes ! Enfin, sous les ricanements sadiques du double maléfique, le sommet fini par être atteint. C'est gratifiant d'être là haut, et puis on a une belle vue sur le sommet suivant, sur celui d'après aussi, d'ailleurs. *ARG*
    8 crampes, 4 arrêts et deux bouteilles d'eau plus tard, le jardin est en vu. Il semble ma foi plutôt sympathique : ils y découvrent pour la première fois ce que les familles japonaises peuvent faire le week-end, à savoir jouer au base-ball, au badminton, ou patauger avec les enfants dans de mini-ruisseaux en pêchant les tétards et les larves de libellules (ceci ponctué par les「怖い、怖い」– "za peur, za peur" – des enfants).
    Le vélo est joyeusement mis au garage et la visite commence. Kirk se balade donc gentiment jusqu'à arriver devant ce qui semble être l'entrée d'un grand jardin aménagé autour d'un lac. Moyennant 200¥, la team s'y engage.
    Memorial (animation)Première impression : qu'est-ce que c'est que ce bâtiment bizarroïde tout en poutres ?
    Deuxième impression : waow !
    J'avais adoré Isuien (衣水園), voilà la version 2.0, le Suikeien du Keihanna Park de Kyōtō (京阪奈公園水景園). Je me suis dis "gardons le meilleur pour la fin" et j'ai donc commencé par les moustiques le tour du lac par la forêt (les moustiques c'était un peu le Rattata de ce niveau, malheureusement). Je m'engage donc (enfin Kirk, s'engage, hein, mais bon... vous suivez, quoi...) dans la forêt. Je croise en chemin quelques magnifiques iris bleues, je pénêtre sous les arbres... et tombe nez à nez (enfin à 5 mètre) d'une mignonne petite bébête, que j'ai fini par identifier comme étant une jeune belette japonaise (Mustela itatsi). Elle a sautillé jusqu'à quelque mètres de moi, puis a entendu un bruit au loin et a décidé de se carapater.
    Je continue tranquillement mon chemin en me faisant narguer par quelques gros papillons, qui refusent ostensiblement de se laisser photographier. Et j'entends un bruit derrière un petit arbuste... je sors l'appareil photo... celui-là je vais m'le faire. 3, 2, 1... tadaaaaaaaaaAAAAARRGGGUNSERPENT !!! (ça surprend) Bon, je crois que c'est lui qui a eu le plus peur, parce que le temps que j'appuie sur le déclencheur de l'appareil, il était déjà au 3/4 dans son trou. Enfin, j'ai réussi à avoir le lézard, qui soit venait de se faire mordre, soit se disait que s'il faisait gentiment le mort, on allait peut-être lui foutre la paix...
    L'intermède serpent étant passé, je poursuis plus calmement en photographiant quelques grosses chenilles qui se balade à côté de moi, sur la rambarde en bois.
    J'arrive finalement au bout de mon tour et entre dans le Kantseguro, avec ses successions de cascades, puis dans le Ganshou (un jardin le long d'une falaise de pierre). C'est difficile de décrire l'atmosphère totalement irréelle qui régnait là, avec le calme, le bruit de l'eau, et le claquement sec, périodique, du Sōzu (添水) au loin ; j'ai vraiment adoré et j'espère que les photos relayerons une partie de cette ambiance. Vous les trouverez ICI.
    (Cacher)

Nara

  • 12/05 :
    La ville (奈良町, Naramachi). Et voilà le récit de ma première visite de Nara en ce magnifique dimanche 12/05 (durant lequel il a fait une chaleur torride, j'ai même pris un léger coups de soleil).
    Je suis donc parti avec Marine, l'autre stagiaire française et nous avons débarqué à Nara vers midi. Comme vous pouvez le voir sur le plan, la gare principale n'est pas très loin de la zone où sont situés presque tous les temples, donc on y est allé à pied. On marche, on marche, on tourne et oh... un daim, deux, trois... beaucoup de daims en train de marcher à côté de nous sur le trottoir, de nous faire les poches pour voir s'il n'y a pas un petit quelque chose à grignoter.
    Le parc de la ville est très joli et on sent vraiment que la ville a été la capitale pendant un petit moment. On a donc visité un petit temple bouddhiste dans le jardin, puis on s'est lancé à la recherche d'un jardin appelé Isuien (衣水園), sur le thème de l'eau, et qui a été créé comme un lieu de relaxation pour la cérémonie du thé. Après quelques tours, on a fini par le trouver. Le jardin est magnifique, avec un étang, énormément de mousse, des fleurs et d'énormes papillons qui ne se posent malheureusement pas beaucoup et qu'on a donc pas pu bien voir.
    Après ça, on est allé visiter un temple bouddhiste un peu plus au sud, puis on a repris le chemin de la gare. Là bas on a rapidement regardé une jolie galerie marchande et on s'est posé dans un petit café bien caché où on a mangé des pancakes au sirop d'érable (très japonais) avec une boisson, elle typiquement japonaise, par contre, au gingembre et au miel. C'était délicieux et très peu sucré, en plus... paaarfait !
    Voilà, les photos (en particulier du sublime jardin) sont sur la galerie photo de Nara du 12/05.
  • 27/05 :
    La ville (奈良町, Naramachi). Deuxième visite à Nara, cette fois-ci avec Paul, a fellow chemist from the ENS. Meeting réussi à la gare Kintetsu, la ballade peut alors démarrer. Après une première rencontre avec les daims du parc, on se dirige tranquillement vers le Tōdaiji (東大寺, le grand temple de l'Est). Croyez-moi, il mérite bien son nom ; je ne sais pas si les photos donne vraiment une idée de l'échelle, mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est imposant. Pour convertir quelqu'un, ça fait un sacré argument (ho ho ho).
    En plus des cendres du Bouddha, trois immenses statues, dont le grand Bouddha noir, nous accueillent dès l'entrée. La pièce était très contrastée à cause des fenêtres, donc ça a été un peu dur pour mon pauvre appareil photo... sur place c'était magnifique. Aux quatre coins du hall, on peut voir les terribles statues de fearful kings ou de protecteurs (mes connaissances inexistantes en matière de bouddhisme ne me permettent pas vraiment de trancher).
    On est ensuite redescendu vers le sud en traversant une partie du parc, jusqu'à arriver au Kōfukuji (興福寺). Le temps nous étant compté (on avait rendez-vous entre 12:00 et 12:30 à la gare, on a juste admiré la pagode et l'extérieur du temple avant de se poser brièvement à côté de l'étang que surplombe le temple (où on a pu regarder les tortues d'eau).
    À 12:30, après avoir récupéré Marine et Olivier (les deux autres français de mon labo), nous somes donc allé déguster de délicieux okonomiyaki (お好み焼き) (une sorte d'omelette/galette garnie). J'ai acheté quelques Daifuku (大福), puis direction le sud.
    Le sud de la préfecture. Coming soon.
  • 09/06 :
    Le sud de la préfecture, 2ème. Et oui, ce dimanche là, j'ai peu profiter d'un voyage tous frais payés grâce à la section internationale du NAIST... elle est pas belle la vie ?
    C'était très agréable et j'ai pu rencontrer plein de monde (brésiliens, indonésiens, malaysiens, thaïlandais, etc)... j'ai même réussi à parler avec des japonais :yes:.
    J'ai un peu la flemme de tout détailler (on a fait un musée archéologique, un mémorial sur le sumo, un délicieux restaurant, un tombeau primitif et le Taimadera) et de traiter mes photos, donc je vais vous laisser découvrir tout ça via quelques photos prises par les membres du staff.

Osaka

Le moins qu'on puisse dire c'est que la ville est moderne. J'y ai vu tous les préjugés que l'on peut avoir sur Tokyō : c'est énorme, il y a des gens partout, avec les cheveux teints, longs, des piercing, des tatouages, il y a des enseignes lumineuses partout. C'est vraiment la ville du business et des fêtes. Entre les garçons punks ou efféminés, les filles en mini-shorts, à talons hauts, et le battage publicitaire, ça contrastait drôlement de la campagne du NAIST.
J'ai pas pris de photos parce qu'on y allait pour manger et passer la soirée, donc je craignais un peu pour l'appareil, mais si j'y retourne dans des circonstances plus tranquilles, j'en mettrai quelques unes. Concrètement, si j'y retourne, ça risque d'être pour m'acheter du matériel informatique, parce que ça avait pas l'air très historique, par contre, même si je me renseignerai pour être sûr.

Kōya-san

Kōya-kunUn week-end dans l'une des montagnes les plus sacrées du Japon, et pendant l'Aoba Matsuri (l'anniversaire de la naissance du fondateur), s'il-vous-plaît.
Pour la petite histoire, le mignon petit personnage à droite (que vous verrez sur une des vidéos et certaines photos) est la mascotte de la ville. À mon avis il a émergé à partir d'un jeu de mots sur 高野山 (Kōya-san, le Mont Kōya) devenant 高野さん (Kōya-san, Monsieur Kōya) puis 高野くん (Kōya-kun, le garçon/l'enfant Kōya).
Bon, si on fait le bilan du week-end, mis à part le fait que c'était génial, j'ai quand même pris plus de 200 photos donc elles vont pas arriver tout de suite. J'en mets juste quelques unes pour donner une idée, les autres arriveront peut-etre plus tard.
Je mets la première vidéo du défilé, une fois finie, vous n'avez qu'à suivre le lien pour voir les 13 suivantes.


Koya-san - Aoba Matsuri par F-Tanguy

Tōkyō

Et oui, ce week-end (22/06), je me suis fait un petit aller-retour sur Tōkyō. Du coup, je dois dire que c'est pas du tout le cliché qu'on peut en avoir ! (bon, certes, il y a évidemment certains quartiers comme Shibuya ou Akihabara qui sont bien tels qu'on les imagines : building, foule, enseignes lumineuses partout...).
En me baladant avec Kyoko, on a visité un super musée et on a trouvé des sanctuaires et d'immenses jardins très sympas et qui isolent totalement de la ville ; on se serait cru en pleine nature.
En attendant que je mette les photos, voilà quelques vidéos d'un mariage traditionnel japonais et du New York Bar (de Lost in Translation) où on est allé passer le dimanche soir.